Madame,
Nous vivons une époque où l'on se dit plus facilement sa haine que son amour. Alors je viens vous dire que je vous aime!
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Vous exprimez ou vous racontez une réalité tendre et touchante dans la simplicité de la réalité antillaise. On peut s'exprimer sur la poésie, la sociologie, la politique, la philosophie, vous pouvez le comprendre, et priser plus particulièrement ces petites chroniques, la réalité ordinaire, de gens simples, humaine, qui me procurent un bonheur que vous n'imaginez pas car il s'agit des Antilles par un amour quelque peu incompréhensible que j'ai pour cette partie du monde que j'ai plus rêvée que vécue et il s'agit aussi d'un humanisme créole qui n'existe nulle part ailleurs. En d'autres termes le cartable de Damida m'est aussi important que la pensée de Nietzsche ou l'analyse froide et tragique de la guerre en Palestine. Même si la pensée de Nietzsche et la guerre en Palestine ont beaucoup occupé mon esprit. Par ailleurs en filigrane de vos petits billets apparaissent toute une représentation de la femme antillaise et une philosophie qui m'ont fait dire, tiens voilà une «femme-debout» qu'il me faut saluer. Je n'ai pas lu toutes vos contributions, je le ferai certainement.
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... je souhaiterais dans un premier temps vous exprimer ma gratitude ou mes compliments et vous demander si vous avez écrit, des choses plus volumineuses, de la même veine et dans le même esprit sur les Antilles et de m'en informer. J'ai soif de ces chroniques, avez vous encore des histoires sur Damida et son univers, mon monde onirique ?
Dans l'espoir de vous lire prochainement et ce de façon plus volumineuse et non moins conséquente, je vous présente l'expression de tout l'hommage que l'on doit à une «femme-debout»
Thierry Caille
Écrivain