Peut-on rire de tout ? Maxette, aurait répondu dans un grand éclat retentissant à gorge déployée : Oui ! Maxette et le rire, l’une n’allait pas sans l’autre et inversement ! Quelle capacité à tourner en dérision ce qu’elle entendait pour le restituer en un rire spontané, sonore, franc, massif et communicatif. Quelle joie de vivre elle arrivait à déployer et à rendre dans ses moments d’extases désopilantes ! La vie devenait simple, il suffisait de prendre le train de la gaudriole et de se laisser embarquer dans l’imaginaire loufoque de la rigolade...
Maxette ne riait jamais de... elle ne se moquait point, elle aimait rire et faire rire pour la gaieté de la chose, pour la bonne humeur qu’elle engendre, et, parfois, c’était, dans son exubérance, à hurler de rire ! Une hilarité qui explosait littéralement, en laissant pantois plus d’un ! C’était cette bonne humeur juvénile communicatrice vers laquelle elle tendait à l’envi. Pour elle, paradoxalement, le rire était un acte sérieux. L’hilare qui se marre ! Maxette, ton rire résonne en écho en nous, rien ne l’éteindra, seul le chagrin de ta disparition nous fait rire à l’envers.
Jean-Paul Pouron
Stockholm 26 Octobre 2020